Vous avez 50 000 euros en poche et une envie de les faire fructifier en 2024 ? Premier conseil : oubliez l’idée de tout miser sur un seul cheval. La clé, c’est la diversification. Pourquoi ? Parce que répartir vos billes entre plusieurs types de placements, cela équivaut à multiplier vos chances de gagner tout en minimisant les risques.
Alors, comment investir intelligemment ces 50 000 euros en 2024 ? Voici deux pistes à explorer pour investir judicieusement votre pactole !
Le fonds euros de l’assurance vie : une valeur refuge en 2024
Si vous cherchez à sécuriser une partie de votre capital avec un placement exempt de risque, le fonds euros de l’assurance-vie reste un choix astucieux et de plus en plus rentable. En effet, depuis 2022, le rendement moyen des fonds euros est en hausse, passant de 1,3 % en 2021 à 1,8 % en 2022, et atteignant 2,50 % en 2023. Et tout porte à croire que cette tendance haussière va se poursuivre en 2024.
Cette embellie des rendements s’explique notamment par un contexte de taux élevés favorable à ce type de placement, un pilier pour les épargnants français comme l’expliquent les conseillers Prodemial. De plus, face à la concurrence d’autres placements à capital garanti, comme le livret A et le LDDS qui offrent un rendement de 3 %, les assureurs sont incités à se montrer plus généreux. Ils redistribuent ainsi une partie de leurs provisions pour participation aux excédents (PPE) ou provisions pour participation aux bénéfices (PPB) qui, rappelons-le, doivent légalement être versées aux épargnants dans un délai de huit ans maximum.
Il est intéressant de noter que le rendement du fonds euros peut, dans certains cas, surpasser celui des livrets réglementés comme le Livret A ou le LDDS, même si ces derniers bénéficient d’une exonération fiscale. En effet, certains contrats d’assurance-vie offrent des rendements avoisinant les 3 %, voire plus, grâce à des bonus accordés pour des versements importants ou une part significative investie en unités de compte.
Ces bonus, toujours d’actualité en 2024, peuvent propulser le rendement de votre fonds euros bien au-delà des attentes traditionnelles, surpassant même les taux offerts par des produits comme le Livret A ou le LDDS. Ainsi, bien que le LEP puisse offrir un rendement net d’impôt de 5 %, le fonds euros, avec ses possibilités de bonus et son absence de risque, reste une option très attractive pour sécuriser et valoriser votre épargne en 2024.
Bourse : PEA ou CTO, que choisir ?
A la recherche de performances solides ? Cap sur la Bourse ! Sur le long terme, les actions restent l’une des classes d’actifs les plus rentables. Mais prudence est mère de sûreté : les marchés financiers, y compris le Nasdaq, le Nikkei, et le CAC 40, ont tous touché des sommets historiques au premier trimestre 2024. Il faut donc investir progressivement et avec une bonne diversification.
Pour vous lancer, vous pourriez opter pour les grands indices boursiers via des ETFs ou choisir des trackers thématiques qui misent sur des tendances de fond, comme l’intelligence artificielle ou la transition énergétique. Pour les investisseurs avertis, le stock-picking, c’est-à-dire la sélection individuelle d’actions, pourrait permettre de dénicher des pépites sous-évaluées ou encore prometteuses malgré des valorisations élevées.
Pour tempérer les risques, l’approche DCA (Dollar Cost Averaging) est vivement recommandée, une technique qui consiste à investir des montants fixes à des intervalles réguliers, quelle que soit la situation du marché, afin de réduire l’impact de la volatilité.
Concernant les véhicules d’investissement, deux options se présentent : le PEA et le Compte-Titres Ordinaire (CTO). Le PEA offre un avantage fiscal non négligeable, avec une exonération totale sur les plus-values après cinq ans (hors prélèvements sociaux), mais attention, tous les titres ne sont pas éligibles. Vous êtes limité aux sociétés de l’UE ou de l’EEE ayant une convention fiscale avec la France, ou à des fonds composés majoritairement de titres éligibles. Les ETFs, via une réplication synthétique, permettent parfois d’accéder à des marchés étrangers depuis le PEA, bien que l’offre reste restreinte.
Pour les marchés hors UE, le CTO est votre passeport, avec une taxation à la flat tax de 30 % ou selon le barème de l’impôt sur le revenu, selon ce qui vous est le plus favorable. Dans tous les cas, gardez votre calme et souvenez-vous : les records sont faits pour être battus, au moins statistiquement.
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