Il y a quelques années, une nouvelle forme de conseil financier a vu le jour et a commencé à bousculer l’activité des conseillers traditionnels du domaine financier. Nommées Robo-Advisors, ces plateformes de conseils spécialisées en investissement, offrent aux utilisateurs la possibilité de gérer et construire leur portefeuille à des frais très compétitifs. Advize, Yomoni, WeSave… les plateformes se multiplient mais derrière elles, il n’y a ni robot, ni autre technologie miraculeuse, mais plutôt des concepteurs de solutions de plateformes digitales et des gestionnaires d’actifs. Au cours de cet article nous verrons avec Franck Peltier comment fonctionnent les robo-advisors.
Qu’est-ce qu’un robo-advisor ?
Un robo-advisor est avant tout un ensemble d’algorithmes et d’interfaces qui composent une plateforme ayant pour but d’automatiser partiellement la gestion de portefeuilles et de relation client. Ces robo-advisors peuvent aussi être définis comme des systèmes de profilage client en ligne à la pointe de la technologie. Ils permettent de définir le profil de risque en se basant sur une série de réponses fournies à de questions. D’après Franck Peltier, le profilage est un terme qui désigne le traitement automatisé de données personnels afin de les utiliser dans les analyses de certains intérêts. C’est une opération très importante car elle permet au robot de cerner les objectifs visés ainsi que la tolérance au risque.
De manière générale, cette technologie est très souvent utilisée par les nouveaux entrants sur le marché financier, qui essayent de se différencier des concurrents. Cette stratégie leur permet également d’offrir des services sur mesure pour des coûts inférieurs.
La place de l’IA dans le travail des robo-advisors
Contrairement à ce que le terme « robot conseiller » pourrait signifier réellement, les robo-advisors ne font pas un travail 100% automatisé. Les algorithmes utilisés automatisent que les recommandations, les souscriptions, les séquences de profilage ainsi qu’une partie de l’allocation d’actifs.
En France par exemple, aucun robo-advisor n’automatise ses opérations à 100%. Il faut toujours passer par la validation humaine. Ce qui signifie que peu importante la puissance et l’intelligence de la machine, elle n’arrivera jamais à remplacer l’Homme entièrement.
C’est d’ailleurs, les capacités humaines qui font la différence entre les divers robo-advisors, car même s’ils disposent tous de leurs propres algorithmes, c’est la qualité et la performance de l’équipe qui fait la différence.
Bien que l’IA soit bien présente chez les robo-advisors B to B, on ne peut pas dire qu’elle offre une autonomie totale chez les autres robo-conseillers, la supervision humaine à toujours sa place dans le processus.
D’ailleurs, on peut tout de même dire que l’intelligence artificielle facilite les opérations et permet aussi d’aller plus vite. Grâce à cette technologie, il est maintenant possible de calculer plus de 100 000 combinaisons sur 1 000 scénarios en seulement quelques secondes.
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