Face à une inflation persistante qui frôle les 6 %, comment protéger efficacement son épargne ? Alors que les banques centrales augmentent leurs taux directeurs dans l’espoir de freiner cette hausse des prix, les épargnants se trouvent confrontés à un contexte économique inédit, et non moins déstabilisant ! Sans surprise, cette situation exceptionnelle exige des particuliers d’évaluer l’impact de l’inflation sur leurs finances personnelles, et de réexaminer leurs choix en matière de placements. La priorité ? Identifier les options d’investissement les plus rentables et résilientes pour préserver et valoriser son épargne dans un environnement économique incertain !
Inflation : quel impact sur l’épargne ?
Il semblerait que l’inflation soit là pour rester… Particulièrement persistante, elle a notamment poussé les banques centrales à augmenter leurs taux directeurs, impactant directement les marchés, notamment celui des obligations. Après des années de rendements faibles, les obligations retrouvent enfin leur attractivité.
Cette évolution a un effet direct sur les placements à capital garanti, très influencé par le marché obligataire. On observe ainsi une hausse notable des rendements, avec notamment un rebond du rendement des fonds euros de l’assurance vie, une première depuis plus de 20 ans. Les taux d’intérêt des livrets réglementés comme le Livret A, le LDDS, le LEP, le CEL et le PEL ont également enregistré une hausse. Même constat pour de nombreux livrets bancaires non réglementés.
Cela dit, malgré ces augmentations, le taux d’inflation demeure supérieur aux intérêts offerts par ces comptes épargne. En février 2023, alors que l’inflation annuelle atteinte 6 %, les livrets A et LDDS proposent un taux d’intérêt de 3 %. Le LEP, avec son taux de 6,1 %, se démarque, mais il est soumis à des conditions de ressources et ne concerne qu’une partie de la population française, avec un plafond de 7 700 euros. Les livrets bancaires classiques, quant à eux, offrent des taux très proches, voire inférieurs à celui du Livret A. En fin de compte, la plupart de ces supports d’épargne, y compris le fonds euros de l’assurance vie, ne parviennent pas à couvrir l’inflation, à l’exception du LEP. En d’autres termes, l’épargne placée sur ces comptes subit une perte de pouvoir d’achat.
Investir pour contrer l’inflation
Démocratiser le patrimoine, encourager les gens à s’intéresser à la finance, c’est la mission que s’est donnée Finzzle Groupe. Une mission qui révèle d’autant plus son intérêt en cette période de forte inflation, où garder son argent à la banque équivaut à en perdre. D’où l’importance d’éduquer les Français sur le sujet, leur faire comprendre des notions financières clés, un grand pas en soi.
Concrètement, comment faire face à l’inflation ? Un seul mot d’ordre : investir pour valoriser son capital ! Pour contrer une inflation avoisinant les 6 %, il faut se tourner vers des supports d’investissement offrant des rendements supérieurs, c’est aussi simple que cela. Parmi les solutions les plus efficaces à ce niveau, citons l’investissement sur les marchés immobiliers et financiers, en particulier le marché des actions.
Sur le long terme, les actions sont résolument la classe d’actifs la plus rentable. Prenez l’exemple du CAC 40 : depuis sa création, il a offert un rendement annuel moyen d’environ 7 %. Le MSCI World, un indice boursier international, affiche même un rendement annuel moyen de 8,71 % depuis fin 1987. L’un des atouts majeurs de l’investissement en actions sur le long terme est l’effet des intérêts capitalisés. Les dividendes réinvestis amplifient la performance de vos investissements, créant un effet boule de neige où les intérêts génèrent eux-mêmes des intérêts.
L’immobilier, souvent perçu comme une valeur refuge, doit également être considéré en période d’inflation. Historiquement, les prix du marché immobilier ont tendance à suivre, voire surpasser, le rythme de l’inflation. A long terme, même ajusté à l’inflation, le marché immobilier tend à suivre une tendance haussière.
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